Organisation des éléments dans un schéma

L'organisation des éléments dans un schéma suit une logique spatiale qui a son importance.

Michel Adam affirme dans Les Schémas que « l'espace à deux dimensions est structuré de façon anisotrope, c'est-à-dire non semblable dans toutes les directions. » (en termes élaborés, c'est le principe d'anisotropie spatiale).

L'horizontalité et la verticalité ont des significations différentes.

Le signification de l'organisation verticale haut/bas est plutôt universelle. Michel Adam divise le haut en des réalités physiques et des analogies symboliques :

La signification de l'organisation horizontale diffère quant à elle davantage selon les cultures. L'écriture occidentale va de gauche à droite. L'écriture part de soi pour aller vers autrui.

Pour les écritures méditerranéennes, c'est l'inverse. Le sens est de la droite vers la gauche.

En Occident, la loi renvoie à la droiture. Être droitier à longtemps signifié être dans la norme. À l'inverse être gauche signifie être maladroit.

D'autres organisations que haut/bas et gauche/droite sont possibles. On appelle « polarisation » le fait d'orienter la lecture d'un schéma selon une direction. Certains schémas sont polarisés d'un centre vers des extrémités, c'est le cas par exemple des cartes mentales.

Ce mandala est un exemple de polarisation centrée. Le mandala de la vulgarisation scientifique créé par Paul Caro représente les multiples canaux par lesquels la science est diffusée dans la société. Le centre du mandala correspond à la production scientifique.

Le mandala est une structure géométrique complexe dont la forme carrée et/ou circulaire est organisée autour d'un point central. À l'origine le mandala est utilisé par les hindouistes et bouddhistes en tant que symbole rituel (pour la méditation par exemple).